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AVANT-PROPOS à l'exposition POMPON | Le Mouvement et la Formepar Alain Richarme
L’idée de cette exposition a germé en nous lorsque la Galerie a été choisie pour la signature, par Liliane Colas et Côme Rémy, du nouveau catalogue raisonné de François Pompon (Éditions Norma, 2025).
Pour avoir nous-mêmes réalisé plusieurs catalogues raisonnés, nous n’avons qu’admiration et respect pour ces ouvrages. Ils exigent en effet un travail colossal sur plusieurs années, voire plusieurs décennies lorsqu’il s’agit d’une édition revue et augmentée.
Cette exposition a été rendue possible grâce à la générosité de nos collectionneurs, qui sont devenus nos «prêteurs» pour cette manifestation François Pompon : le Mouvement et la Forme. Qu’ils en soient ici chaleureusement remerciés.
C’est effectivement grâce à eux que nous pouvons présenter cet hommage au sculpteur, qui ne rassemble que des oeuvres originales. Il s’agit de la première exposition de ce type depuis 1994-1995, avec celle de la donation Pompon au musée d’Orsay lors de la parution du premier catalogue raisonné (sous dir. CHEVILLOT C., COLAS L., PINGEOT A., Paris, Gallimard/Electa/RMN, 1994).
Son organisation a été plus complexe que celle de notre rétrospective Barye (2000) ou même des expositions Carpeaux (2002) et Mêne (2004), car les sculptures d‘époque de Pompon sont d’une insigne rareté. Cette rareté s’explique par trois raisons : sa notoriété
tardive, à l’âge de 67 ans ; sa production sur une courte période d’à peine une quinzaine d’années ; et son souhait enfin de ne pas voir proliférer ses oeuvres après sa mort.
Quelle est la place de Pompon dans la sculpture animalière ? Cet art tel que nous le connaissons aujourd’hui a été façonné, jusqu’au milieu du XXe siècle, par trois artistes majeurs : le romantique Antoine-Louis Barye – le fondateur de ce courant–, ou la puissance de la forme et une monumentalité dans toute création; puis, Rembrandt Bugatti pour le renouvellement, il a introduit la perfection de la ligne dans une œuvre fulgurante; enfin, François Pompon, qui a fait du Mouvement celui qui engendre la forme ; celle-ci, d’abord simplifiée par le « Lisse » est ensuite animée par des reliefs et des incisions qui renvoient à sa dimension naturaliste originelle.
Dans la continuité de cette lignée, François-Xavier et Claude Lalanne ont poursuivi cette Œuvre en y ajoutant une dimension décorative sans égale, qui a trouvé son aboutissement dans leur corpus de mobilier unique dans l’histoire de cet Art.
Enfin, tout catalogue raisonné repose sur une expertise rigoureuse. Cette expertise, depuis plus d’une cinquantaine d’années, est en constante évolution, nous aborderons le sujet plus loin, dans les éditions.
Notre exposition sera ouverte du 20 octobre au 21 novembre à la Galerie Univers du Bronze 27-29 rue de Penthièvre.
Event
BRAFA ART FAIR
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Event
UPCOMING | POMPON - Le Mouvement et la Forme
L’idée de cette exposition a germé en nous lorsque la Galerie a été choisie pour la signature, par Liliane Colas et Côme Rémy, du nouveau catalogue raisonné de François Pompon
(Éditions Norma, 2025).
Pour avoir nous-mêmes réalisé plusieurs catalogues raisonnés, nous n’avons qu’admiration et respect pour ces ouvrages. Ils exigent en effet un travail colossal sur plusieurs an-
nées, voire plusieurs décennies lorsqu’il s’agit d’une édition revue et augmentée.
Cette exposition a été rendue possible grâce à la générosité de nos collectionneurs, qui sont devenus nos «prêteurs» pour cette manifestation François Pompon : le Mouvement et la Forme. Qu’ils en soient ici chaleureusement remerciés.
C’est effectivement grâce à eux que nous pouvons présenter cet hommage au sculpteur, qui ne rassemble que des oeuvres originales. Il s’agit de la première exposition de ce type
depuis 1994-1995, avec celle de la donation Pompon au musée d’Orsay lors de la parution du premier catalogue raisonné (sous dir. CHEVILLOT C., COLAS L., PINGEOT A., Paris, Gal-
limard/Electa/RMN, 1994).
Son organisation a été plus complexe que celle de notre rétrospective Barye (2000) ou même des expositions Carpeaux (2002) et Mêne (2004), car les sculptures d‘époque de
Pompon sont d’une insigne rareté. Cette rareté s’explique par trois raisons : sa notoriété tardive, à l’âge de 67 ans ; sa production sur une courte période d’à peine une quinzaine
d’années ; et son souhait enfin de ne pas voir proliférer ses oeuvres après sa mort. Quelle est la place de Pompon dans la sculpture animalière ? Cet art tel que nous le connais-
sons aujourd’hui a été façonné, jusqu’au milieu du XXe siècle, par trois artistes majeurs : le romantique Antoine-Louis Barye – le fondateur de ce courant–, ou la puissance de la
forme et une monumentalité dans toute création; puis, Rembrandt Bugatti pour le renouvellement, il a introduit la perfection de la ligne dans une œuvre fulgurante; enfin, François
Pompon, qui a fait du Mouvement celui qui engendre la forme ; celle-ci, d’abord simplifiée par le « Lisse » est ensuite animée par des reliefs et des incisions qui renvoient à sa dimension naturaliste originelle.
Dans la continuité de cette lignée, François-Xavier et Claude Lalanne ont poursuivi cette Œuvre en y ajoutant une dimension décorative sans égale, qui a trouvé son aboutissement
dans leur corpus de mobilier unique dans l’histoire de cet Art.
Enfin, tout catalogue raisonné repose sur une expertise rigoureuse. Cette expertise, depuis plus d’une cinquantaine d’années, est en constante évolution, nous aborderons le sujet plus loin, dans les éditions.
Press
Les 100 ans de l'Art déco à travers les galeries by Julie Chaizemartin for the Quotidien de l'Art
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Matignon | Saint Honoré
UDB is delighted to announce its participation in the Matignon Saint Honoré Commity, a meeting of art dealers from the Faubourg Saint Honoré area created in 2024.
The commity organises once a year a Night at the Ggalery, on October 20 this year.
UDB will then inivite you at the preview of the "POMPON. Le Mouvement et la Forme" exhibition.
NEWS
Gloria Victis by Mercié
'Gloria Victis' : an exceptional piece
This bronze is exceptional in more ways than one. First, it is exceptional in terms of its size: it is a half-life-size cast, reduction no. 1, measuring three-fifths of the original. There are believed to be no more than a dozen examples in existence, including the only identified museum example, which is held by the Musée des Augustins in Toulouse, the sculptor's birthplace.
Above all, this is not just any bronze, but the chief model – the casting matrice – partially reassembled as an example, with mounting pins visible in certain places. This bronze is mentioned in a note dated 29 January 1912 on the model's production sheet: ‘the sculptor authorises the editor to assemble a proof and put [model] number one on sale’.
A rare chief model and the inheritance of Barbedienne
This type of preparation is extremely rare for a bronze. It was sometimes designed as an exhibition model to showcase the quality of the casting and the skill of the founder. By the early 20th century, Barbedienne had become the world's leading specialist in monumental castings and the foremost founder of his time.
The original bronze statues, measuring over three metres in height, are not available in private collections. They can be found at the Petit Palais museum in Paris, the Glyptotek in Copenhagen and, as painful reminders of France's defeat in 1871, in public squares in many major French cities (Agen, Bordeaux, Châlons-en-Champagne, Cholet, Niort, etc.).
Artistic purpose and Commercial success
As for the subject matter, Gloria Victis is, along with David vainqueur de Goliath, one of the artist's two masterpieces with political connotations. It was produced just after the defeat in 1872, when the sculptor was still young, and sent to the 1874 Salon where, coming into its own, it was a resounding success and was purchased by the State.
His genius is already evident in the title: Gloria Victis, glory to the vanquished. In a vertical and dynamic composition, the subject is softened by the vitality he infuses into it: Glory seems to fly with the young fighter as if to carry him away to a happy immortality. The composition is treated in a neo-Florentine style, where the beauty of the characters could almost make one forget the spirit of defeat: aesthetics prevail over the subject.
This explains the group's editorial success, except for the larger pieces. Experience shows that large formats were shunned by bronze enthusiasts in the 19th century: the most popular size was half our own, as it could be placed ‘reasonably’ on a piece of furniture, chest of drawers or column in the interiors of the time.
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Chief model of the Toilette de Venus by Carpeaux
Presentation of the chief model of the Toilette de Vénus by Carpeaux by Alain Richarme, co writer of the catalogue raisonné of the artist.
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Phryne by Falguière
At the Salon in 1861, the Orientalist painter Jean-Léon Gérôme (1824–1904) exhibited six paintings, including one inspired by Neo-Greek art, entitled Phryne and the Areopagus, which was particularly noted by critics and exhibiting artists. According to Théophile Gautier, visitors to the Salon ‘appeared to be sensually moved by the nudity revealed before their eyes’.
The idea of transposing the work from painting to sculpture only occurred to the editor Goupil and the sculptor Falguière six years later, when the work was presented at the Universal Exhibition of 1867. It is true that Phryne had already captivated the sculptor Praxiteles in ancient Greece. ‘Falguière modelled this small figure,’ as Gérôme pointed out, who then retouched it before Goupil edited it. The model created by Falguière interprets the painting by refining the body of this woman, which is imbued with a great modernity compared to the neoclassical works that had marked the early 19th century.
It was then offered in bronze by Goupil in four different sizes and in marble at a height of 75 cm. Due to the success of Phryné, the artist decided to create a companion piece, La Cigale, which was his reinterpretation of a painting by Ingres, La Source. It is said that it was following these successes that the painter Gérôme embarked on a parallel career as a sculptor.
The Gallery is delighted to exhibit a very rare example of the Pharynx in marble, in bronze with the version of 75cm high.
📍Exhibited shortly on our stand C23 at FAB.
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Head of Hanako by Rodin
It was in July 1906, during a visit to the Colonial Exhibition in Marseille, that Rodin noticed the actress Hanako during a performance of a play entitled La revanche d'une Geisha (A Geisha's Revenge), at the end of which the actress was confronted with her death: “With small gestures, like a frightened child, sighs, cries of a wounded bird, she curled up on herself, reducing her slender body to nothing, lost in the folds of the large, heavily embroidered Japanese dress. Her face froze as if petrified, and only her eyes retained an intense life.”
This scene made a strong impression on Rodin, who wanted to capture it in clay. In September, he asked Loïe Fuller to bring Hanako to his studio in Meudon to pose for him. The first sessions were unsuccessful, and the following year, Rodin asked the actress to return to pose again. The sculptor worked on Hanako for two years, capturing different types and expressions.
Our Gallery is pleased to exhibit for FAB Paris (stand C23) the example plaster of the Hanako's Head by Rodin dedicated to the Japanese artist, coming from her collection; and a remarkable bronze example of the Mask of Hanako with an all'antica patina.
Event
FAB Paris 2024
An overview of our collections of sculptures from the 19th century to contemporary.
STAND C25
Event
UDB MENAGERY Exhibition
A fine selection of major animaliers of the modern period and contemporary sculptors.
Event
BRAFA Art Fair 2024
TEFAF Maastricht is widely regarded as the world’s premier fair for fine art, antiques, and design, bringing together 7,000 years of art history under one roof. Featuring over 260 prestigious dealers from some 20 countries, TEFAF Maastricht is a showcase for the finest art works currently on the market. Alongside the traditional areas of Old Master paintings, antiques, and classical antiquities that cover approximately half of the fair, you can also find modern and contemporaryTEFAF Maastricht is widely regarded as the world’s premier fair for fine art, antiques, and design, bringing together 7,000 years of art history under one roof. Featuring over 260 prestigious dealers from some 20 countries, TEFAF Maastricht is a showcase for the finest art works currently on the market. Alongside the traditional areas of Old Master paintings, antiques, and classical antiquities that cover approximately half of the fair, you can also find modern and contemporary
Press
Les Médaillons de Préault vendus à Fine Arts Paris arrivent à Orléans
Article par Alexandre Lafore pour La Tribune de l'Art
Event
BRUSSELS ART WALK
A fine selection of masterpieces by Barye, Carpeaux, Renoir, Rodin, Mercié, including animal sculptors like Godchaux, Guyot...
Contemporary artists will be also exhibited with Marjolaine Visart de Bocarmé, Judith Devaux and Umberto.
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Press
Fine Arts Paris s'agrandit et réussit son retour
Article par Didier Rykner pour La Tribune de l'Art
Event
Conférence CNE Alain Richarme
De Bugatti à Lalanne, douze artistes pour témoigner de l’incroyable vitalité de la Sculpture animalière au XXe siècle après un bref rappel de ce que représentait cet Art à l’origine.
Elle sera étudiée avec ses spécificités propres : type de production, tirages d’artiste, édition d’éditeurs, Salon et constitution de groupes éphémères, aspect juridique.
Event
BRAFA in the Galleries 2021
Nous vous accueillons du 16 au 31 janvier 2021 à la SR Gallery à Bruxelles dans le cadre de l'évènement BRAFA in the Galleries.
Vous pourrez ainsi découvrir nos dernières acquisitions.
Event
FINE ARTS PARIS ONLINE
Nous vous invitons à visiter notre stand à travers une vieiwing room. Vous pourrez y accéder en vous inscrivant sur le site du Salon.
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Event
POMPON ET LES ANIMALIERS DE SON TEMPS
Notre Galerie a décidé de consacrer une exposition aux animaliers de l’entre-deux guerre, période particulièrement riche en création, qui marque un véritable renouveau dans l’histoire de l’art animalier.
Pompon ne fut pas, à vrai dire, créateur ou chef d’Ecole puisqu’on ne lui connait, stricto sensu, aucun élève, mais, tout comme Barye l’avait fait avant lui, il inventa un style qui devait faire Ecole et dans lequel se reconnaitraient un grand nombre d’artistes qui se mettraient à travailler à sa suite. Il est certain que la présentation de ses œuvres dans ce Salon où figurait tout ce qu’il y avait de plus traditionnel dans le genre, ne pouvait conduire qu’à un malentendu, voire à une scission. Et, ce fut chose faite ce 26 mars 1931, quand Georges Gardet eut dissous la Société des Artistes Animaliers, sous la pression des plus jeunes d’entre eux qui allaient former un nouveau groupe autour de celui dont ils étaient devenus les disciples et qui allait prendre pour nom : Groupe des Douze. Ce groupe qui réunissait différents plasticiens, peintres, graveurs, laqueurs et sculpteurs… n’était pas si homogène, mais tous représentaient la modernité dans ce genre.
Press
Actualités de Brou (4) : des sculptrices dans les salles du XIXe
Article par Alexandre Lafore pour la Tribune de l'Art
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NOCTURNE RIVE DROITE
UMBERTO
Vernissage "Umberto" Mercredi 6 Juin à 18H pour la Nocturne Rive Droite
Vernissage "Umberto" Mercredi 6 Juin à 18H pour la Nocturne Rive Droite
Event
Jean-Baptiste CARPEAUX (1827-1875)
Dans le cadre de la Nocturne Rive Droite qui aura lieu le 4 juin prochain, la Galerie Univers du Bronze donnera le coup d’envoi d’une exposition consacrée à Jean-Baptiste Carpeaux qui durera jusqu’au 18 juillet.
Michel Poletti et Alain Richarme, auteurs du catalogue raisonné de l’artiste, présenteront à cette occasion une sélection de sculptures donnant un panorama de son œuvre depuis sa première étude, Joseph reconnu par ses frères, épreuve en plâtre dédicacée par l’artiste et réalisée alors qu’il était élève à l’École des Beaux-Arts, jusqu’à une superbe épreuve du buste de Pourquoi naître esclave ?, l’une de ses œuvres les plus touchantes de par son sujet, et un rare buste de Napoléon III, son protecteur.
Carpeaux, dont on fêtera l’année prochaine le cent-quarantième anniversaire de la mort, reste, malgré une carrière fulgurante, l’un des très grands sculpteurs du XIXe siècle avec Barye et Rodin qui se reconnaissait son élève.
En une dizaine d’années, il produit ses œuvres majeures qui lui donnent encore aujourd’hui une renommée internationale : la décoration du Pavillon de Flore avec le Triomphe de Flore, le groupe de La Danse de l’Opéra et Les quatre parties du monde pour la fontaine de l’Observatoire. Ce grand artiste dont la carrière s’étend sur à peine plus de 10 ans, a également produit un important ensemble d’effigies de personnalités du Second Empire, comme le Buste de la Princesse Mathilde au musée d’Orsay, l’inoubliable représentation du Prince impérial avec son chien Nero, Napoléon III…
L’autre thème favori du sculpteur est la représentation de la Femme qu’il décline dans toutes les attitudes avec une expression des sentiments très marquée comme cette Ève chassée du Paradis, les Bacchantes rieuses qui décorent les hôtels particuliers de la Plaine Monceau, cette Mater Dolorosa où s’exprime la douleur de la perte d’un enfant…
Après le Metropolitan Museum de New York où se tient actuellement une exposition Carpeaux (10 mars – 26 mai 2014) et avant celle qui se tiendra au Musée d’Orsay du 24 juin au 28 septembre 2014, la Galerie Univers du Bronze, qui s’est fait une spécialité de l’artiste, tenait à rendre hommage à ce grand créateur universel.
Au cours de cette soirée, Michel Poletti signera l’ouvrage qu’il vient de consacrer à l’artiste : Carpeaux, l’homme qui fait danser les pierres (Editions Gourcuff-Gradenigo).
Michel Poletti et Alain Richarme, auteurs du catalogue raisonné de l’artiste, présenteront à cette occasion une sélection de sculptures donnant un panorama de son œuvre depuis sa première étude, Joseph reconnu par ses frères, épreuve en plâtre dédicacée par l’artiste et réalisée alors qu’il était élève à l’École des Beaux-Arts, jusqu’à une superbe épreuve du buste de Pourquoi naître esclave ?, l’une de ses œuvres les plus touchantes de par son sujet, et un rare buste de Napoléon III, son protecteur.
Carpeaux, dont on fêtera l’année prochaine le cent-quarantième anniversaire de la mort, reste, malgré une carrière fulgurante, l’un des très grands sculpteurs du XIXe siècle avec Barye et Rodin qui se reconnaissait son élève.
En une dizaine d’années, il produit ses œuvres majeures qui lui donnent encore aujourd’hui une renommée internationale : la décoration du Pavillon de Flore avec le Triomphe de Flore, le groupe de La Danse de l’Opéra et Les quatre parties du monde pour la fontaine de l’Observatoire. Ce grand artiste dont la carrière s’étend sur à peine plus de 10 ans, a également produit un important ensemble d’effigies de personnalités du Second Empire, comme le Buste de la Princesse Mathilde au musée d’Orsay, l’inoubliable représentation du Prince impérial avec son chien Nero, Napoléon III…
L’autre thème favori du sculpteur est la représentation de la Femme qu’il décline dans toutes les attitudes avec une expression des sentiments très marquée comme cette Ève chassée du Paradis, les Bacchantes rieuses qui décorent les hôtels particuliers de la Plaine Monceau, cette Mater Dolorosa où s’exprime la douleur de la perte d’un enfant…
Après le Metropolitan Museum de New York où se tient actuellement une exposition Carpeaux (10 mars – 26 mai 2014) et avant celle qui se tiendra au Musée d’Orsay du 24 juin au 28 septembre 2014, la Galerie Univers du Bronze, qui s’est fait une spécialité de l’artiste, tenait à rendre hommage à ce grand créateur universel.
Au cours de cette soirée, Michel Poletti signera l’ouvrage qu’il vient de consacrer à l’artiste : Carpeaux, l’homme qui fait danser les pierres (Editions Gourcuff-Gradenigo).
DESCRIPTION OF CASTS
When speaking of the sculpture of the 19th or 20th centuries, one must remember that a bronze is neither an original work nor a unique piece ; it is most often an example, cast from the original model (made from clay, plaster, wax, etc.) and belonging to an edition (comprised of all the examples cast).It is necessary to discern the date of the original model’s creation from that of the example, or cast. In our documentation, the date of the creation of the model follows the title of the work, while the date of the casting is found following the description of the piece.
As the nature of editions has varied during the last two centuries, the description of the editions must reflect these differences:
EDITIONS OF THE 19th CENTURY
Most of these editions are unlimited and unnumbered. This type of edition continued, for some artists, up until the Second World War.
LIFETIME CASTS (during the artist’s life):
-Old is the adjective for this type of cast
-Studio means the cast was made or finished under the control of the artist, by his studio.
-Beautiful example implies a possible intervention by the artist himself.
-Artist example means a real intervention by the sculptor.
AUTHENTIC CASTS (after artist’s death):
-Authentic is used for posthumous casts produced by an editor or entitled beneficiaries.
EDITIONS (before and after artist’s death):
An edition is old if it was started on the artist’s initiative. Posthumous concerns editions which begin after artist’s death, with the agreement of entitled beneficiaries.
EDITIONS OF THE 20th CENTURY
In contrast with those of the preceding century, these editions are often numbered and limited. However, the number of examples cast might not be inscribed on the example itself, but rather in archival documents. Editions were comprised variously of 10, 15, 20, or 50 examples, but progressively “settled” at 12 in France. In 1966, the French law defined the “original edition” : eight casts numbered from 1/8 to 8/8, plus four “artist examples”, numbered from I/IV to IV/IV.
The term “original edition” can also be extended to the above-mentioned, pre-1966 20th century editions.
CONTEMPORARY EDITIONS
Nowadays, in our profession, only “original edition” examples are presented, in addition to unique pieces. The date of the bronze is no longer approximate, as it is usually stamped in the cast by the foundry, or indicated by our documents.