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La rencontre imposée à deux maîtres
Depuis une quinzaine d’années, les partenariats aux profils commerciaux et attrayant (donc juteux et générateur de lucre), fleurissent et s’accélèrent encore suite au covid 19 qui rebat les cartes de la bienséance artistique.
Un exemple notoire d’une création, voire d’une appropriation, que nous n’avions pas vue venir : l’association inattendue de François Pompon (né en 1855 et décédé en 1933) et de Yves Klein (né en 1928 et décédé en 1962). Les deux artistes, chantres de la pureté volumétrique et colorimétrique, ne se sont jamais rencontrés et se retrouvent pourtant associés dans une œuvre « pop » - si culture il est encore possible -, un ours aux teintes azuréennes, le célèbre bleu Klein. Un ours qui perd de sa clarté de lecture et une teinte qui perd de sa monochromie par le volume. Présenter une telle œuvre, donc dénaturer les principes esthétiques même des deux maîtres, d’autant plus lorsque les récentes recherches concernant Pompon ont révélé sa réticence à des tirages posthumes dans les matériaux traditionnels de la sculpture, alors en résine ….
L’Ours Pompon ou Ours Klein, puisqu’il faut bien lui trouver une appellation, est donc une anomalie dans le respect des souhaits d’artistes dont on ne pourra plus demander l’avis.
Un ours d’un tirage à 999 exemplaires a atteint l’enchère de 31.000 euros le 17 octobre 2025 sur le marché parisien. Un tirage multiple donc par définition, pratiquement deux fois plus d’exemplaires que l’ours blanc édité en Sèvres avec contrat initié et choisi par Pompon en 1924 et qui atteint même des tranches de prix supérieures.
Il convient donc de définir un tel prix pour quelque chose non voulue par les artistes, mais orchestré par les associations qui doivent - soi-disant - soutenir le droit moral de leurs artistes, créant cette fois-ci un « buzz » dénaturant.
Un exemple notoire d’une création, voire d’une appropriation, que nous n’avions pas vue venir : l’association inattendue de François Pompon (né en 1855 et décédé en 1933) et de Yves Klein (né en 1928 et décédé en 1962). Les deux artistes, chantres de la pureté volumétrique et colorimétrique, ne se sont jamais rencontrés et se retrouvent pourtant associés dans une œuvre « pop » - si culture il est encore possible -, un ours aux teintes azuréennes, le célèbre bleu Klein. Un ours qui perd de sa clarté de lecture et une teinte qui perd de sa monochromie par le volume. Présenter une telle œuvre, donc dénaturer les principes esthétiques même des deux maîtres, d’autant plus lorsque les récentes recherches concernant Pompon ont révélé sa réticence à des tirages posthumes dans les matériaux traditionnels de la sculpture, alors en résine ….
L’Ours Pompon ou Ours Klein, puisqu’il faut bien lui trouver une appellation, est donc une anomalie dans le respect des souhaits d’artistes dont on ne pourra plus demander l’avis.
Un ours d’un tirage à 999 exemplaires a atteint l’enchère de 31.000 euros le 17 octobre 2025 sur le marché parisien. Un tirage multiple donc par définition, pratiquement deux fois plus d’exemplaires que l’ours blanc édité en Sèvres avec contrat initié et choisi par Pompon en 1924 et qui atteint même des tranches de prix supérieures.
Il convient donc de définir un tel prix pour quelque chose non voulue par les artistes, mais orchestré par les associations qui doivent - soi-disant - soutenir le droit moral de leurs artistes, créant cette fois-ci un « buzz » dénaturant.
Galerie Univers du Bronze
François POMPON (1855-1933)
OURS BLANC modèle "C", celui du biscuit (1921)
Les pattes droites ne se touchent pas.
Biscuit de la Manufacture de Sèvres (porcelaine non vernie)
Haut : 20,6 cm, Long : 39,8 cm, Prof : 10 cm
Épreuve ancienne, édition ancienne de la Manufacture (entre 1924 et 1934), cachet de cette maison avec la lettre date, peut-être "b" et le cachet "LR" pour le mouleur repareur Léon Rigolet.
Circa 1928-1934