François POMPON
( 1855 - 1933 )
PINTADE (1910-1912)
Bronze, richly shaded red brown patina
H: 19,6 cm, L: 23,3 cm, D: 10,7 cm
Lifetime example signed "Pompon", old cast and edited by "A.A.Hébrard cire perdue", (founder seal and paperlabel of the Galerie under the bronze "A.A.Hébrard 8 rue Royale àn Paris", numbered "(C.7)" - beautiful example
Cast in 1927
This piece is on loan for the exhibition.
H: 19,6 cm, L: 23,3 cm, D: 10,7 cm
Lifetime example signed "Pompon", old cast and edited by "A.A.Hébrard cire perdue", (founder seal and paperlabel of the Galerie under the bronze "A.A.Hébrard 8 rue Royale àn Paris", numbered "(C.7)" - beautiful example
Cast in 1927
This piece is on loan for the exhibition.
Detailed Description
Traditionnellement, on considère que Pompon donne vie à sa Pintade autour de 1910-1912. C’est une période féconde dans la création du bestiaire lisse de l’artiste. Avec l’Oie de 1910, le Canard sur l’eau et la Poule d’eau de 1911, le sculpteur anime peu à peu ses sujets d’un mouvement inéluctable vers l’avant. La Pintade ne déroge pas à cette attente et à ce souhait d’une sculpture dynamique. Une terrasse irrégulière ascendante, des pattes écartées et une tête tournée, comme celle de Toy ou du Grand-duc, traduisent de cette volonté de suggérer le mouvement.
En 1912, Pompon vend la cire au fondeur Hébrard. Prêtée par le fondeur, l’artiste l’expose l’année suivante à l’occasion du Salon des Artistes Français en 1913. À la suite de cette exposition, Hébrard répond aux commandes de deux exemplaires qui sont commercialisés en 1914. Pompon est resté éditeur de « ses petites bêtes » comme il les nommait lui-même, sauf pour quatre d’entre elles dont celle-ci. La Pintade a été éditée en toute propriété par Hébrard à partir de 1918. Le succès éditorial est au rendez-vous. Le bestiaire s’affirme. Et comme le félicitait E.-A. Bourdelle lors d’un banquet d’artistes, à la suite de l’exposition des oeuvres de Pompon au Salon d’Automne de 1922 :
« Vos travaux, mon cher Maître sculpteur, ont l’esprit, le jet de l’observation rapide, le goût et la mesure et – qualité trop rare de tous les temps – ils sont vus profonds et ils sont poussés loin : on peut les dire terminés.»
En 1912, Pompon vend la cire au fondeur Hébrard. Prêtée par le fondeur, l’artiste l’expose l’année suivante à l’occasion du Salon des Artistes Français en 1913. À la suite de cette exposition, Hébrard répond aux commandes de deux exemplaires qui sont commercialisés en 1914. Pompon est resté éditeur de « ses petites bêtes » comme il les nommait lui-même, sauf pour quatre d’entre elles dont celle-ci. La Pintade a été éditée en toute propriété par Hébrard à partir de 1918. Le succès éditorial est au rendez-vous. Le bestiaire s’affirme. Et comme le félicitait E.-A. Bourdelle lors d’un banquet d’artistes, à la suite de l’exposition des oeuvres de Pompon au Salon d’Automne de 1922 :
« Vos travaux, mon cher Maître sculpteur, ont l’esprit, le jet de l’observation rapide, le goût et la mesure et – qualité trop rare de tous les temps – ils sont vus profonds et ils sont poussés loin : on peut les dire terminés.»
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