François POMPON
( 1855 - 1933 )
TRUIE SEULE (1908-1929)
Paris, Salon des Artistes Décorateurs
Marble
H: 14 cm, L: 27,6 cm, D: 11,4 cm
One of both marble example carved by Pompon; provenance: Paris, Salon SAD (1926); Dijon, 4th Salon de L'Essor, purshased by comte of Grunne, indexed in the CR Pompon (page 191).
carved in 1926
This piece is on loan for the exhibition.
Detailed Description
François Pompon a toujours regardé avec sympathie et une certaine tendresse les gorets et les truies qui lui ont inspiré plus d’une vingtaine de modèles. S’il est certain que les formes très simples et très dessinées de l’animal, ainsi que son aspect lisse s’adaptant parfaitement à sa manière ont été pour beaucoup dans l’intérêt de l’artiste pour cet animal, son côté mal aimé et méprisé a aussi joué dans ce choix.
Pompon commence ses premières esquisses assez réalistes dès 1908, avec de charmants petits gorets et truies qu’il peut observer dans les fermes environnantes lors de ses séjours à Cuy, auprès de Saint-Marceaux, dont il est le praticien. Pompon va décliner les modèles des pourceaux et les truies du naturalisme jusqu’à une stylisation parfaite des formes comme pour son Goret de 1930.
La Truie que nous proposons ici, taillée en 1926, se situe à mi-chemin entre le réalisme qui se manifeste par la précision de la réalisation des mamelles, tandis que les yeux et le groin ne se matérialisent plus que par deux entailles et quelques traits.
Cette œuvre, qui a longtemps fait partie de la collection du comte de Grunne, est sans doute l’une des plus emblématiques des premières sculptures animalières de Pompon, quand il ne fréquentait pas encore le Muséum d’Histoire naturelle et observait les animaux en pleine nature ou dans les fermes.
Pompon commence ses premières esquisses assez réalistes dès 1908, avec de charmants petits gorets et truies qu’il peut observer dans les fermes environnantes lors de ses séjours à Cuy, auprès de Saint-Marceaux, dont il est le praticien. Pompon va décliner les modèles des pourceaux et les truies du naturalisme jusqu’à une stylisation parfaite des formes comme pour son Goret de 1930.
La Truie que nous proposons ici, taillée en 1926, se situe à mi-chemin entre le réalisme qui se manifeste par la précision de la réalisation des mamelles, tandis que les yeux et le groin ne se matérialisent plus que par deux entailles et quelques traits.
Cette œuvre, qui a longtemps fait partie de la collection du comte de Grunne, est sans doute l’une des plus emblématiques des premières sculptures animalières de Pompon, quand il ne fréquentait pas encore le Muséum d’Histoire naturelle et observait les animaux en pleine nature ou dans les fermes.
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