François POMPON
( 1855 - 1933 )
TOURTERELLE (1919) ON LOAN
D'après la pierre lithographique originale (achat de l'État, musée de Vire)
Plâtre durci
H : 24,6 cm, L : 10 cm, P : 9 cm
Modèle original en plâtre pour les moulages en bronze (moulages au sable et à la cire perdue, barre métallique de suspension dans la terrasse), d'après la pierre lithographique originale signée "Pompon" - bel exemplaire.
Vers 1922.
Cette pièce est prêtée pour l'exposition.
Plâtre durci
H : 24,6 cm, L : 10 cm, P : 9 cm
Modèle original en plâtre pour les moulages en bronze (moulages au sable et à la cire perdue, barre métallique de suspension dans la terrasse), d'après la pierre lithographique originale signée "Pompon" - bel exemplaire.
Vers 1922.
Cette pièce est prêtée pour l'exposition.
Detailed Description
Bien que la Tourterelle semble issue d’un bloc de pierre qui la ferait penser à une taille directe venue de l’époque romane, il s’agit bien d’un modelage dans l’argile et la terre, retravaillé à plusieurs reprises par le sculpteur bourguignon à la sortie de la Première Guerre mondiale, en 1919.
Mais elle trouve sa vérité dans la pierre lithographique de 1921, conservée au musée de Vire. L’artiste dut bien en avoir conscience, car c’est à partir de cet état définitif qu’elle prend son envol éditorial en biscuit et en bronze. On la rencontre davantage en biscuit, et sous plusieurs états, en bronze, dont nous ne connaissons que quelques épreuves. L’une d’elles est une fonte au sable, issue du modèle-plâtre présenté ici.
Ce modèle pour les fontes est particulièrement émouvant car il est d’une qualité d’empreinte époustouflante. On distingue très nettement une parfaite circularité de l’œil, la trace de l’éclat de la pierre lithographique qui se retrouve amoindrie dans les biscuits et les bronzes, et enfin la barre métallique insérée dans la terrasse pour qu’il puisse être suspendu à un crochet isolé dans la fonderie sans être abîmé d’un tirage à un autre.
Nous connaissons plusieurs états pour les biscuits, qui peuvent être de teintes différentes, vernis, craquelés, ou tout simplement non vernis et non craquelés, comme le matériau habituel de la Manufacture de Sèvres dont les fiches de fabrication annoncent, toutes variantes confondues, 72 exemplaires entre 1922 et 1932.
Mais elle trouve sa vérité dans la pierre lithographique de 1921, conservée au musée de Vire. L’artiste dut bien en avoir conscience, car c’est à partir de cet état définitif qu’elle prend son envol éditorial en biscuit et en bronze. On la rencontre davantage en biscuit, et sous plusieurs états, en bronze, dont nous ne connaissons que quelques épreuves. L’une d’elles est une fonte au sable, issue du modèle-plâtre présenté ici.
Ce modèle pour les fontes est particulièrement émouvant car il est d’une qualité d’empreinte époustouflante. On distingue très nettement une parfaite circularité de l’œil, la trace de l’éclat de la pierre lithographique qui se retrouve amoindrie dans les biscuits et les bronzes, et enfin la barre métallique insérée dans la terrasse pour qu’il puisse être suspendu à un crochet isolé dans la fonderie sans être abîmé d’un tirage à un autre.
Nous connaissons plusieurs états pour les biscuits, qui peuvent être de teintes différentes, vernis, craquelés, ou tout simplement non vernis et non craquelés, comme le matériau habituel de la Manufacture de Sèvres dont les fiches de fabrication annoncent, toutes variantes confondues, 72 exemplaires entre 1922 et 1932.
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