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François POMPON
( 1855 - 1933 )

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PANTHÈRE NOIRE oreilles couchées 

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François POMPON
( 1855 - 1933 )

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PANTHÈRE NOIRE oreilles couchées 

Ink on carbon paper, pensil reference pointings, glued on paper. 
H: 47 cm, L: 66,5 cm
Signed twice in cursive writting "Pompon" and "F.Pompon"; written on the back "Exposition Rétrospective Pompon, Musée des Beaux-Arts, 1964, Dijon, n°236". 
Provenance: Edmond Courty Collection as detailled in the exhibition catalogue. 

This piece is on loan for the exhibition. 
 

Detailed Description

Les dessins sont rares dans l’œuvre de Pompon, hormis quelques études et documents préparatoires (parfois cotés) de petites dimensions et ceux des petits carnets de poche plus réduits encore d’environ 8 cm par 14 cm.

Il apparaît que notre lavis de Panthère noire oreilles couchées est à ce jour, avec un grand fusain du Sanglier (1925) du legs Pompon, une de ses deux œuvres graphiques les plus abouties. Il pourrait s’agir d’une étude pour une taille directe, peut-être un bas-relief, qui n’a apparemment pas été réalisée. Seul un autre relief de plus petites dimensions a été commencé en pierre calcaire blanche sans être achevé.

Peut-être Pompon a-t-il voulu aussi fixer par un dessin du profil ce qu’allait rendre sa Panthère noire en bronze dans les dimensions de 27 cm sur 63 cm, avec une hésitation entre Panthère mouchetée et Panthère noire par le travail de la robe.

Ce dessin a fait partie de la rétrospective Pompon du Musée des Beaux-Arts de Dijon en 1964. Il provient de la collection d’Edmond Courty (1896-1972). Ce collectionneur reconnu à l’échelle nationale et internationale comme un amateur éclairé, était entrepreneur et il se trouve qu’il a construit le bâtiment des ateliers d’artistes en béton Art Déco au 23, rue Campagne Première. C’était une rue d’ateliers d’artistes, celle où vivait et travaillait Pompon au numéro 3 depuis 1877, et où se rencontraient notamment, Modigliani, Giacometti, Kandinsky, Miro, Picasso, Foujita...

Il pourrait en avoir fait l’acquisition directement à l’atelier, d’autant plus qu’il était le propriétaire du Canard appelant (1884), à notre connaissance jamais exposé par Pompon, et que nous avons acquis lors d’une des ventes de ce collectionneur.

François POMPON