François POMPON
( 1855 - 1933 )
TRUIE
Bronze, «burnt bread» patina, specific to the Maison A.-A. Hébrard.
H: 11 cm, L: 20,2 cm, D: 6,6 cm
Lifetime cast signed "Pompon" and numbered "3", old cast and edition by A.A Hébrard engraved "Her", under a paw, third example of an edition at nine - beautiful example.
Cast in 1924
This piece is on loan for the exhibition.
H: 11 cm, L: 20,2 cm, D: 6,6 cm
Lifetime cast signed "Pompon" and numbered "3", old cast and edition by A.A Hébrard engraved "Her", under a paw, third example of an edition at nine - beautiful example.
Cast in 1924
This piece is on loan for the exhibition.
Detailed Description
Dès 1908, Pompon réalise une première esquisse de Truie de composition monolithique. Dans le même temps, il modèle des groupes plus complexes où la truie est associée à ses petits, tout en commençant ses travaux sur le goret.
Ce n’est qu’en 1918 que la truie entre seule dans le bestiaire de ses œuvres lisses. Elle se distingue alors du Goret et du Cochon par l’absence totale de terrasse, ce qui renforce la présence de l’animal et lui confère un aspect à la fois naturel et moderne.
Tout en conservant son identité, Pompon a su restituer la jeunesse du Goret en créant un animal fin, fluide et léger, avec ses oreilles pointant vers l’avant. Dans le même esprit, il choisit de représenter sa truie debout, la tête baissée, les mamelles bien visibles. Touchante, elle est ainsi magnifiée dans sa fonction maternelle, évoquant l’image de la louve antique qui allaite les fondateurs de Rome.
En 1918, Pompon vend en toute propriété à la Maison Hébrard le modèle en plâtre pour 500 francs ; entre 1918 et 1931, neuf bronzes en sont fondus. Notre exemplaire numéroté «3», fait partie de cette édition réalisée du vivant de l’artiste. D’après les archives de la Maison Hébrard, fondu en août 1924, il a été vendu en décembre 1925 à un certain Monsieur Poirier.
Ce n’est qu’en 1918 que la truie entre seule dans le bestiaire de ses œuvres lisses. Elle se distingue alors du Goret et du Cochon par l’absence totale de terrasse, ce qui renforce la présence de l’animal et lui confère un aspect à la fois naturel et moderne.
Tout en conservant son identité, Pompon a su restituer la jeunesse du Goret en créant un animal fin, fluide et léger, avec ses oreilles pointant vers l’avant. Dans le même esprit, il choisit de représenter sa truie debout, la tête baissée, les mamelles bien visibles. Touchante, elle est ainsi magnifiée dans sa fonction maternelle, évoquant l’image de la louve antique qui allaite les fondateurs de Rome.
En 1918, Pompon vend en toute propriété à la Maison Hébrard le modèle en plâtre pour 500 francs ; entre 1918 et 1931, neuf bronzes en sont fondus. Notre exemplaire numéroté «3», fait partie de cette édition réalisée du vivant de l’artiste. D’après les archives de la Maison Hébrard, fondu en août 1924, il a été vendu en décembre 1925 à un certain Monsieur Poirier.
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