François POMPON
( 1855 - 1933 )
GRAND PÉLICAN State B
Reduction, Average size
Bronze, slate patina, Feature of Pompon.
H : 37,2 cm, L : 26,7 cm, D : 18,8 cm
Artist example of "Pompon" (signed by the artist in the wax), marked "2" in the wax, cast by "C.Valsuani cire perdue Paris" (seal).
Circa : 1925-1931
This piece is on loan for the exhibition.
Bronze, slate patina, Feature of Pompon.
H : 37,2 cm, L : 26,7 cm, D : 18,8 cm
Artist example of "Pompon" (signed by the artist in the wax), marked "2" in the wax, cast by "C.Valsuani cire perdue Paris" (seal).
Circa : 1925-1931
This piece is on loan for the exhibition.
Detailed Description
Pompon s’intéresse pour la première fois au pélican en 1913, produisant une petite étude dont on ne connaît que trois épreuves d’époque tirées par A.-A. Hébrard au début des années 20. Il réalise en 1924 un Pélican grandeur nature qu’il expose cette année là au Salon d’Automne et en 1925 au Salon des Tuileries. Simultanément, il en fait une petite dimension qui représentera l’artiste dans bon nombre d’expositions importantes, comme la XVIe Exposition Internationale de Venise en 1928 et la rétrospective post-mortem de 1933 au Salon d’Automne.
Cette sculpture compte avec le Grand Duc, le Grand Corbeau et la Grande Panthère comme un de ses modèles les plus importants. Il a su rendre la réalité de cet animal et lui donner une présence forte, alors que plusieurs de ses confrères se contenteront d’effleurer le sujet. Robert Rey rend compte de cette présence dans son commentaire du 8 novembre 1924 (L’Europe Nouvelle) :
« Faut-il dire que nul pélican empaillé par le prince des taxidermistes n’aurait cet air d’animalité mouvante ? Faut-il dire qu’un pélican vrai, qu’on aurait décidé à poser sur un socle, serait moins le pélican que celui de Pompon ? »
Notre épreuve numérotée «2» est une des premières fondues par l’artiste circa 1924 et 1926. Elle est la seule que nous ayons identifiée revêtue de la patine ardoise spécifique de l’artiste.
Cette sculpture compte avec le Grand Duc, le Grand Corbeau et la Grande Panthère comme un de ses modèles les plus importants. Il a su rendre la réalité de cet animal et lui donner une présence forte, alors que plusieurs de ses confrères se contenteront d’effleurer le sujet. Robert Rey rend compte de cette présence dans son commentaire du 8 novembre 1924 (L’Europe Nouvelle) :
« Faut-il dire que nul pélican empaillé par le prince des taxidermistes n’aurait cet air d’animalité mouvante ? Faut-il dire qu’un pélican vrai, qu’on aurait décidé à poser sur un socle, serait moins le pélican que celui de Pompon ? »
Notre épreuve numérotée «2» est une des premières fondues par l’artiste circa 1924 et 1926. Elle est la seule que nous ayons identifiée revêtue de la patine ardoise spécifique de l’artiste.
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