:)

François POMPON
( 1855 - 1933 )

More about the artist

HYÈNE RAYÉE (1918-1927)

image main image main image main image

François POMPON
( 1855 - 1933 )

More about the artist

HYÈNE RAYÉE (1918-1927)

Bronze, richly shaded dark black brown patina
H : 15,5 cm, L : 19,5 cm, D : 6,7 cm
Artist example signed «Pompon», old cast by «C.Valsuani cire perdue» (seal), only example identified cast by Pompon himself from an edition probably at 3 examples [2 edited by  Hébrard (1922,1923)], no posthumous bronze example identified. (CR A 78 state B)
Circa 1925

Detailed Description

François Pompon n’est pas uniquement le sculpteur de la basse-cour normande qu’il affectionne tant. À l’instar des grands animaliers tels qu’Antoine-Louis Barye, il se rend au Jardin des Plantes pour y observer les animaux exotiques. Ces derniers viennent ainsi enrichir son répertoire, à l’image de la Girafe et du Dromadaire en 1906, de l’Hippopotame de 1918, ou encore de son Éléphant, esquissé peu avant son décès en 1933. Cependant, à la différence de ces animaux fréquemment sculptés à la fin du XIXe siècle, la Hyène a rarement suscité un tel intérêt chez les artistes.

Pourtant, ce carnassier fascine le sculpteur. Pompon, peu prolifique en dessin, nous a laissé de nombreuses études graphiques de cet animal singulier, qu’il a représenté de profil et de face. Les collections du musée du Louvre et du musée d’Orsay en témoignent.

Pour ce qui est du modelage, il s’intéresse tout d’abord à la Hyène mouchetée, qu’il réalise en 1908. Le musée des Beaux-Arts de Grenoble en conserve une épreuve en plâtre (inv. MG 2731) dont la morphologie se rapproche davantage de celle d’un animal canin. Dix ans plus tard, en 1918, il se replonge dans ce sujet : la Hyène rayée de 1918 offre une tout autre apparence. La forme profilée de son corps vers l’avant lui confère une puissance indéniable, et, vue de face, sa tête en losange aux oreilles dressées en fait un animal unique qui semble même ici esquisser un sourire.

La Hyène est l’une des rares éditions partagées entre Hébrard et Pompon après la Première Guerre mondiale. Le legs Pompon ne comprend que des plâtres de ce modèle. Seuls deux bronzes d’éditeur, numérotés «1» et «2», ont été fondus par Hébrard en 1922 et 1923. Un troisième tirage, d’artiste, a été fondu chez Valsuani et pourrait être celui-ci.

François POMPON