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François POMPON
( 1855 - 1933 )

More about the artist

COQ DORMANT  (before 1914-1923)

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François POMPON
( 1855 - 1933 )

More about the artist

COQ DORMANT  (before 1914-1923)

N°52 from the catalogue"François Pompon", Gallimard, 1994
Bronze, H : 20,6 cm, L : 31 cm, D : 12,4 cm
Lifetime cast signed "Pompon", cast and edition by "A.A.Hébrard cire perdue"(seal), numbered "(9)".Cast in 1925


 

Detailed Description

À la recherche de la forme, celle qui ne retient que l’essentiel, sans plumes, sans poils, ni accessoires, Pompon n’oublie pas pour autant que le sculpteur est l’observateur privilégier de la nature telle qu’elle est. Son Coq dormant est bien la synthèse du rendu d’un volume fait de lignes et de la perception de l’animal dans ce qu’il a de plus «humain», ici en position de sommeil. Le sujet traité est singulier et se distingue des traditionnels chants du coq, à l’instar de celui proposé par Paul Comoléra (1813-1890) ou par Auguste Cain (1821-1894). Tout comme dans La Fatigue (c. 1884) de Rodin, le sujet s’abandonne, mais il reste debout, droit sur ses pattes. Pompon lui restitue une force intérieure en rapport avec sa qualité de meneur d’une basse-cour qu’il connait bien.

Un plâtre du Coq dormant est localisé dans l’atelier de l’artiste en 1909. S’agit-il alors d’une ébauche, de plus petit format, de la version définitive présentée ici ? Quelques années plus tard, Pompon expose le Coq dormant au Salon des Artistes Français en 1914. C’est un modèle que Pompon affectionnait particulièrement. On retrouve sur ce modèle toute la subtilité des traitements de surface de Pompon : délicates striures de part et d’autre du cou, plus ou moins visibles suivant les fontes, esquisse des plumes de l’animal.

Au sortir de la guerre, l’achat de ce modèle en toute propriété par le fondeur Hébrard, moyennant la somme de 1000 francs, est une aubaine au regard d’une situation financière compliquée pour beaucoup d’artistes. Le Coq dormant a fait partie des modèles de la première exposition personnelle de Pompon à la Galerie Hébrard en 1919. La fonderie Hébrard, exposant et promoteur de sculpteurs talentueux, ne s’est pas trompée sur ce modèle qui fut, par ses qualités, un succès éditorial.

François POMPON