François POMPON
( 1855 - 1933 )
COSETTE
H: 80,5 cm, L : 35 cm, D: 23,5 cm
Lifetime cast signed "Pompon", titled "Cosette", cast and old edition by Siot Decauville fondeur (without seal and "3737").
Circa 1893
Edition details :
Only example identified for this first reduction.
one in the life size, 4 for both reductions.
Exhibition & Museum references :
Salon in 1888, U. E. 1889 (plaster, V. Hugo Museum).
Salon in 1890 (bronze).
Salon in 1898 & U. E. 1900 (marble).
Bronze à patine brun clair richement nuancé.
Haut : 80,5 cm, Long : 35 cm, Prof : 23,5 cm
Épreuve ancienne signée "Pompon", titrée "Cosette", fonte et édition ancienne de "Siot Decauville fondeur" (cachet et "3737").
Circa 1893
Details de cette édition :
Seule épreuve répertoriée dans cette première réduction.
Une dans la grandeur originale et quatre pour les deux petites réductions confondues.
Références muséales et d'exposition :
Salon de 1888, E.U 1889 (plâtre, musée V.Hugo).
Salon de 1890 (bronze)
Salon de 1898 & E.U 1900 (marbre)
literature
CHEVILLOT Catherine, COLAS Liliane, PINGEOT Anne (dir.), François Pompon (1855-1933) , catalogue d’exposition (Dijon, Musée des Beaux Arts; Paris, Musée d’Orsay; Roubaix, Musée des Beaux Arts; Rodez, Musée Denys Puech, 1994-1995). Paris, Gallimard/Electa, 1994, pp. 170-171.
About the founder :
LEBON Elisabeth, "Siot-Decauville" in Dictionnaire des fondeurs de bronze d’art : France 1890-1950. Perth, Marjon Editions, 2003, pp. 232-235.
Detailed Description
Il est alors surtout praticien pour ses confrères. La pratique devient ainsi son lot quotidien et occupe l’essentiel de son énergie jusqu’à l’âge de soixante ans révolus, situation qui semble le satisfaire.
Pompon travaille ainsi pour A. Falguière, D. Puech et A. Mercié, et aussi pour C. Claudel. Surtout, car il est un excellent assistant, il œuvre pour Rodin qui le réclame et dont il devient chef d’atelier en 1893. Le Maître de Meudon est cependant tumultueux et Pompon s’échappe donc pour se rendre chez Saint-Marceaux, des champagnes du même nom à Reims.
La Cosette a d’abord été exposée grandeur nature en plâtre au Salon des Artistes Français (1888), puis à l’Exposition Universelle l’année suivante. Elle réapparaît, en bronze cette fois, au Salon de 1890 (une seule épreuve répertoriée dans cette taille récemment réapparue sur le marché) comme appartenant aux fondeurs Siot et Persinka. Cela suggère le début de son édition à ce moment-là.
Conscient alors que La Cosette peut s’imposer, Pompon veut la réaliser en marbre pour la proposer à l’État français. Ce dernier lui signifie son refus à trois reprises malgré les appuis politiques du député et du sénateur de sa ville natale, ainsi que les recommandations artistiques de ses employeurs, notamment de Rodin.
Qu’à cela ne tienne, avec le produit de son travail de praticien, il achète le bloc de marbre à ses frais et envoie son épreuve au Salon des Artistes Français (1898), puis à l’Exposition Universelle de 1900.
Malgré cet historique impressionnant et les dix années de travail de Pompon, le marbre n’est pas acheté par l’État et l’édition en bronze par Siot-Decauville est un échec. Pourtant, La Cosette présente déjà, avec sa composition hélicoïdale, ce qui fera le succès de son art animalier : « c’est le mouvement qui crée la forme ».
You may also like